DES POUPÉES ET DES ANGES

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DES POUPÉES ET
DES ANGES
un film de Nora Hamdi2008

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Lya, 17 ans, vit dans une cité de banlieue avec ses sœurs Chirine, 18 ans, et Inès, 7 ans. Depuis que Chirine est devenue femme, son père ne lui parle plus. Dans sa famille, Lya est la seule à tenir tête à ce père devenu violent. A Paris, Chirine rencontre Alex qui se dit agent et lui propose de devenir mannequin. Mais à travers le regard de Lya, Chirine prend conscience qu’elle est en train de tomber dans la prostitution. La révolte de Lya va réconcilier le père avec ses filles et Chirine va apprendre à se défendre. Elle rencontre alors Simon, un publicitaire reconnu qui, fasciné par sa beauté, prend son destin en main….Entre banlieue et capitale, amour et violence, à travers leur quotidien, Chirine et Lya cherchent leur place de femme dans un monde où l’humanité tente de survivre.

Images du film

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REVUE DE PRESSE

Note d'intention de Nora Hamdi concernant DES POUPEES ET DES ANGES

J’ai écrit mon premier roman « Des poupées et des anges » en janvier 2004. En l’écrivant, je souhaitais mettre en images deux héroïnes, deux sœurs françaises d’origines maghrébines vivant derrière la périphérie. Venant moi-même de la banlieue, connaissant la problématique d’être issue de banlieue et d’une certaine image donnée, c’est dans ce sens que j’ai eu envie d’écrire.

Liberation
La grâce et le malaise Beignes. Huis clos autour de trois Maghrébines confrontées à l’instinct de mort masculin.

Des poupées et des anges est un bel essai sur la condition féminine en milieu arabe immigré. Pas très fini […]

Extraits de Presse

«(…) Des Poupées et des anges est un bel essai sur la condition féminine (…) C’est l’adaptation de Nora Hamdi qui gagne à être connue et vue de son propre roman (…)» LIBERATION

Note d'intention de Nora Hamdi concernant DES POUPEES ET DES ANGES

J’ai écrit mon premier roman « Des poupées et des anges » en janvier 2004. En l’écrivant, je souhaitais mettre en images deux héroïnes, deux sœurs françaises d’origines maghrébines vivant derrière la périphérie. Venant moi-même de la banlieue, connaissant la problématique d’être issue de banlieue et d’une certaine image donnée, c’est dans ce sens que j’ai eu envie d’écrire. Montrer des gens qu’on n’avait pas l’habitude de voir, les montrer à travers des personnages humains sans complaisance.
Dans le scénario, j’aborde des rapports entre les relations père/fille, entre tradition et modernité. Je montre l’éducation sentimentale avec ses codes, lorsqu’on est issu d’une cité de banlieue avec certaines idées reçues et vivre les premières expériences amoureuses à l’adolescence. Pour le scénario, j’ai recentré les personnages des deux sœurs ; la trame de l’histoire se déroule en quelques mois. Le père et la mère sont  nés en France, ils sont de la deuxième génération.


Dans la famille, il y a trois sœurs : Chirine, bientôt 18 ans, Lya bientôt 17 ans et Inès, 7 ans. Sans jugement, je montre deux sœurs adolescentes aux styles opposés sous le regard de la dernière. J’ai choisi de traiter les deux sœurs adolescentes, aux genres opposés, de façon humaine avec tout ce que cela compose. Elles s’observent dans leurs différences. Pour récupérer le regard rompu du père, Chirine se sert de sa beauté pour être regardée par le monde, et particulièrement celui de la mode, des paillettes. Pour rompre avec le regard du père, Lya rappelle sa violence avec son genre garçon manqué et le sport de combat qu’il lui a interdit comme par mauvaise conscience. C’est pourtant avec leurs différences que les deux soeurs vont prendre conscience de ce qu’elles sont. Elles sont opposées mais complémentaires. Sans Chirine, Lya n’existe pas et sans Lya, Chirine n’existe pas.


Les deux sœurs, de part leurs rages, vont faire prendre conscience au père  qu’il a perdu le mode d’emploi pour les aimer. En accentuant sa beauté, Chirine rappelle au père pourquoi il l’a rejetée à ses 14 ans, lorsqu’elle a hérité de ce corps de femme trop désirable. Lya, de part le sport de combat qu’il lui a interdit, lui rappelle sa violence et lui montre une femme qui sait se défendre à l’inverse de sa mère, battue par son mari depuis qu’il a rejeté Chirine. Malgré tout, comme un pilier, c’est la mère qui tient les liens familiaux. Prisonnier  dans des idées moyenâgeuses revenues d’actualité, à travers un accident qui lui rappellera son impuissance, le père va se battre pour se rappeler qu’il était un homme moderne il y a des années, va se battre pour comprendre comment il est arrivé a autant de destruction avec les siens et va tenter de recoller les liens cassés. Par Chirine et Lya, je vais montrer deux univers, celui de la banlieue et celui de Paris. Lya reste en cité en banlieue. Chirine quitte régulièrement sa banlieue pour Paris, elle traîne dans les quartiers chics. Elle va rencontrer Alex, un jeune gars qui prétend être agent de mannequin. À travers Chirine, je montre l’envers du décor, je montre que ce n’est pas toujours là où on croit qu’il se passe les pires choses. Chirine est une gamine tenue par l’illusion d’un monde de paillettes où seul l’argent compte.  En contre champs, je montre Lya, insensible à l’argent, tentant de mettre une vérité dans un monde déjà faussé.



Je souhaite montrer naturellement les rapports entre les hommes et les femmes. Montrer des hommes se débattant avec leurs passés, leurs côtés sombres et lumineux. Montrer des femmes avec leurs parts d’ombres, rattraper par l’optimisme les faisant avancer avec leurs passés. Montrer femmes et hommes, ensemble, tentant de survivre dans ces rapports ancrés dans leur réalité qu’est la violence, la trahison, la soumission, le silence, la réputation, l’argent, la pauvreté, la dureté d’un environnement ou la difficulté se joue au quotidien. Ainsi, j’ai choisi un univers d’adolescentes pour donner de l’espoir, un nouveau regard sur l’avenir, se battre pour que les choses deviennent possibles, accessibles, aborder malgré cet environnement, une réconciliation, entre père et fille, hommes et femmes, parents, et les premiers amours d’adolescences.



C’est dans ces perceptives que j’ai fait ce film. Comme un conte moderne, avec un univers sans jugement moral sur ce qui est bien pour certains et mal pour d’autres. Montrer les différences avec humanité, tolérance, donner une réflexion sur ce qui compose notre société.


Nora Hamdi


 

 

 
Liberation

La grâce et le malaise Beignes. Huis clos autour de trois Maghrébines confrontées à l’instinct de mort masculin.

Des poupées et des anges est un bel essai sur la condition féminine en milieu arabe immigré. Pas très fini et riche de cet inachèvement laissant la question en souffrance, ouverte.

Ce petit film vivace se présente bien d’abord de par sa distribution, confondue à son objet : un huis clos domestique à trois femmes et quelque, en ronde folle, où l’homme joue l’empêcheur de tourner en rond.

Macho archaïque.

L’homme, c’est Samy Naceri. Souverain en pater familias méchamment largué, marqué (on encaisse physiquement les effets de sa ratonnade 2007 au Mistral d’Aix), beau comme un dieu biblique brisé, c’est le roi nu du drame. Abruti de préjugés sexistes, prisonnier de sa culture macho archaïque, il manque de mots donc donne des coups. Coups de poing à son épouse qui «répond» ; de ceinture à sa fille qui bronche quand il interdit le taekwondo («Depuis quand les filles font la bagarre !») ; d’œil à l’aînée. Pour finir, ce père perdu se pète lui-même la figure sur un chantier, ce qui lui fait les pieds avec les reins, et des vacances aux dames du logis : «Maintenant, il ne te reste que ton cerveau», dit Lya, fille battue incassable.

La fille qu’on préfère, qui fait le film à elle seule, telle la révélation de la Graine et le Mulet, c’est celle-là, que le père ne «préfère» pas, la cadette. Leïla Bekhti à la ville, ni pute comme sa «poupée» de sœur de 18 ans, ni soumise comme la mère punching-ball. Cette douce battante en jogging et savate (chouette cogne antidrague de club) est si épatante que son flirt blondin, qu’elle déniaise à l’aise (discussion modèle sur le «trésor» des virginités familiales à la con, traité là en beauté : par-dessous la jambe), que ce Petit Prince en devient le type bien en soi : féminin.

L’espèce de hareng qui lui fait pendant, maque au petit pied de la dinde Chirine, ce minus gommeux nous plaît bien pour les raisons inverses, des plus inavouables : parce qu’il est convaincant et chic en vraie vermine de l’affaire. Garçon à suivre de près.

Jeunesse absurde. La mère, enfin, a sa propre beauté ; bugnée, mater dolorosa obscurantiste comme son mari buté, au fond, elle a tout ce qu’elle mérite avec sa tête au carré, couvrant coûte que coûte les exactions du père comme si de rien n’était, refusant de s’en séparer…

Le salut revient ainsi à la gente Lya, grâce aux mots. Lya seule lit, et écrit - écrira, quand elle en aura fini de brasser les grands mots de la névrose familiale, sur le toit du HLM, dans son journal de monologue intérieur déclamatoire, comme on graffe ou rappe, jeunesse absurde oblige.

Le script féminin de ce film de femme à femmes sort de là. Rythmée par trois lectures en voix off, c’est l’adaptation, par Nora Hamdi qui gagne à être connue et vue, de son propre roman Des poupées et des anges. Il y a une quatrième fée dans la maison de poupées : Inès, sept ans. En happy end archi-risqué.

 

Des poupées et des anges de Nora Hamdi avec Leïla Bekhti, Karina Testa, Samy Naceri… 1 h 42.

Extraits de Presse

«(…) Des Poupées et des anges est un bel essai sur la condition féminine (…) C’est l’adaptation de Nora Hamdi qui gagne à être connue et vue de son propre roman (…)»


LIBERATION

«(…) Nora Hamdi va plus loin dans les relations affectives avec son trio d’actrices remarquables…Un premier film loin des clichés sur la vie des jeunes filles cherchant leur place entre tradition et modernité, force et fragilité (…)»

TÉLÉ 7 JOURS

« (…) Tiré de son propre roman, le film de Nora Hamdi est vibrant de sincérité (...) C’est du cinéma de combat, et du meilleur (…)»

TÉLÉ CINÉ OBS

«(…) La banlieue parisienne comme si on y était (…) Clairvoyante et résolue, la romancière Nora Hamdi n’a pas trop mal tourné en s’inspirant de son premier livre (...)»

LE CANARD ENCHAÎNÉ

«(…) Un film écorché vif où la réalisatrice aborde les rapports père fille (...) Un cocktail détonnant dont la réalisatrice évite les écueils misérabilistes et les clichés sur la banlieue (…)»

STUDIO MAGAZINE

«(…) Dans ce premier film de Nora Hamdi, Samy Nacéri joue un père à la fois brutal et protecteur qui ne sait plus comment aimer sa famille (…)»

LE PARISIEN

«(…) Un premier film fort, entouré d’actrices étonnantes de vérité (…) Nora Hamdi montre une banlieue éloignée de la caricature (…) Ce premier film révèle un tempérament (…)»

LES ECHOS

«(…) Parfois violent, parfois troublant, mais toujours compromettant (…)»

LES INROCKUPTIBLES

«(…) Adapté de son roman, le premier film de Nora Hamdi révèle une réalisatrice capable de traiter avec maîtrise un sujet grave, sans complaisance, ni misérabilisme (…)»

LE FIGARO MAGAZINE

«(…) La banlieue n'est pas représentée comme un lieu dangereux, mais plutôt comme une prison mentale où la pauvreté et le poids des traditions se conjuguent pour inhiber toute initiative individuelle (…)»

LE MONDE

«(…) Lya calme ses nerfs par le slam, cultivant son jardin secret sur le toit de son immeuble de banlieue (…) Leila Bekhti jeune comédienne dont l’abattage est à chaque fois juste et impressionnant (…)»

L’EXPRESS

«(…) Nora Hamdi aime ses personnages, elle ne les juge jamais, mais les observe (…)»

DIRECT MATIN PLUS

«(…) Lya et Chirine cherche leur place de femme dans un monde où l’humanité tente de survivre (…)»

METRO

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