L’ONCLE DE RUSSIE

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L'ONCLE DE RUSSIE
un téléfilm de Francis Girod2006

Le retour, en 1989, de Gaston Boissac (70 ans), un soldat français porté disparu et inscrit sur le monument aux morts de Soulières, bouleverse ce qui lui reste de famille et les habitants de son petit village natal. En vérité, prisonnier de guerre, il avait été libéré par les troupes soviétiques en 1945 et emmené en URSS, où la guerre froide l’avait bloqué. Apparemment, aucune des lettres d'appel au secours qu'il avait envoyées à sa famille, à sa fiancée et au Maire n'étaient jamais parvenues à leurs destinataires…

Images du film

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REVUE DE PRESSE

LE MONDE
Celui qu'on n'attendait plus

" Dans ce film, toutes les histoires se recoupent. La grande, la petite… ", explique le réalisateur, attablé en compagnie de ses comédiens et d'une poignée de journalistes invités sur le tournage, Francis Girod résume assez longuement et avec un réel intérêt, l'intrigue de cette fiction inspirée d'une histoire vraie.

LE MONDE

Celui qu'on n'attendait plus

Francis Girod tourne à Sardent " L'Oncle de Russie ", une fiction pour France 3 inspirée d'une histoire vraie. Automne 1989, Gaston Boissac (Claude Brasseur), ancien soldat français prisonnier de guerre en URSS, est de retour dans son village de la Creuse. Personne ne l'attend, et pour cause, tout le monde le croyait mort. Pendant toutes ses années de détention, Gaston a écrit de nombreuses lettres d'appel au secours à sa famille et à sa fiancée (Marie-José Nat). Les lettres sont toutes parvenues en France, mais elles n'ont jamais été distribuées à leurs destinataires.


Il faut dire que, pour certaines personnes de son entourage, la disparition de Gaston était une aubaine, leur permettant de profiter d'une pension et de jouir de son héritage. Comment l'ancien soldat va t'il réussir à récupérer ses biens et à reconquérir son amour de jeunesse ? C'est le sujet du téléfilm intitulé " L 'Oncle de Russie ", réalisé par Francis Girod pour France 3, dont le tournage s'est déroulé pendant le mois d'octobre 2005, à Sardent, dans la Creuse.


" Dans ce film, toutes les histoires se recoupent. La grande, la petite… ", explique le réalisateur, attablé en compagnie de ses comédiens et d'une poignée de journalistes invités sur le tournage, Francis Girod résume assez longuement et avec un réel intérêt, l'intrigue de cette fiction inspirée d'une histoire vraie. Face à lui, Claude Brasseur se montre discret, lançant parfois un regard bienveillant à celui qui lui offrit quelques-uns de ses plus beaux rôles, dans La Banquière (1979) ou encore L'Etat sauvage (1977).


" Claude avait un lourd passé dans mes films, et là, je voulais lui faire jouer un personnage sympathique du début à la fin ", confie Francis Girod. " Surtout, il me fallait un acteur qui ait pu vivre ça et qui soit encore séduisant, qui puisse emballer et assurer ".


Le comédien sourit. Pour lui, le tournage de ce téléfilm constitue aussi l'occasion de retrouver la comédienne Marie-José Nat, avait qui il avait tourné La Rue des prairies (1959), de Denys de la Patellière. On ne verra malheureusement pas les deux comédiens réunis ensemble sur le plateau ce jour-là. Mais ce rendez-vous manqué aiguise un peu plus l'impatience de découvrir ce téléfilm dont la diffusion est prévue dans le courant de l'année 2006.


Pour l'anecdote, le choix de Sardent comme lieu de tournage pour cet Oncle de Russie n'est pas tout à fait un hasard. Si ce petit village n'évoque rien de particulier, c'est le fief du cinéaste Claude Chabrol, qui y a tourné Le Beau Serge en 1959. Il y possède toujours une maison, qu'il a prêtée, pour les besoins de ce téléfilm, à son confrère et ami Francis Girod. En 2003, ce dernier s'était déjà installé à Sardent pour réaliser un documentaire… consacré à Claude Chabrol et à l'histoire de son premier film.


Hélène Delye - 01/01/2006

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