THE UNCLE FROM RUSSIA

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In 1989, the return of Gaston Boissac (70), a French soldier who was believed to have died in 1945, will create a minor upheaval among the remaining members of his family and the inhabitants of his small village. Listed as missing, with his name inscribed on the war memorial, Gaston had in fact been freed from a German stalag by the Soviet forces in 1945 and taken to Russia where he found himself trapped by the Cold War. Not one of the letters appealing for help that he sent to his family and to the mayor of his village had apparently ever arrived. When he returns to France along with the TV crew that found him in Russia and that is now shooting a report on him, Gaston doesn't find his mother or his father, who both died several years before, but a brother, his offspring and a few people from "his days" (notably the love of his youth, Geneviève). He is feted like a hero, awarded a medal and granted a war veteran's pension. Everything would be perfect if he weren't assailed by doubts. Gaston questions the former postman, Jaunart, his rival in the past for Geneviève's affections. Old and unpleasant memories return to the surface. Jaunart tells him the harsh truth: yes, the unanswered letters that he wrote to his family and to the mayor of their village were well and truly delivered but no one ever replied to them: his family to go on receiving a pension for having lost a son for France, the mayor to cover up a piece of malpractice. This comes as a terrible shock to Gaston. He returns to Russia without any explanation. But, despite being surrounded by his Russian friends, he misses France. So Gaston returns to his village, this time determined to get revenge on all those who have betrayed him: on his family first of all but also on the mayor and even on the whole village for remaining silent. He gives them a hard time and hints that he may well sue them for misappropriation of an inheritance and complicity in embezzlement, thus dishonouring them all in the press… and on television. In the end, he learns that the astounding conspiracy of silence in his village was down to the fact that he isn't his father's son but instead the illegitimate child of a German prisoner who was working on the family farm in 1918. When this last surprising piece of information is revealed, he will realize that his mother, whom he thought was in cahoots with the plotters, in fact had no idea what was going on. Geneviève and Gaston will at last be able to embark on a new life. And

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REVUE DE PRESSE

LE MONDE
Celui qu'on n'attendait plus - Hélène Delye- LE MONDE - 01/01/2006

Francis Girod tourne à Sardent " L’Oncle de Russie ", une fiction pour France 3 inspirée d’une histoire vraie. Automne […]

LE MONDE

Celui qu'on n'attendait plus - Hélène Delye- LE MONDE - 01/01/2006

Francis Girod tourne à Sardent " L'Oncle de Russie ", une fiction pour France 3 inspirée d'une histoire vraie.



Automne 1989, Gaston Boissac (Claude Brasseur), ancien soldat français prisonnier de guerre en URSS, est de retour dans son village de la Creuse. Personne ne l'attend, et pour cause, tout le monde le croyait mort. Pendant toutes ses années de détention, Gaston a écrit de nombreuses lettres d'appel au secours à sa famille et à sa fiancée (Marie-José Nat). Les lettres sont toutes parvenues en France, mais elles n'ont jamais été distribuées à leurs destinataires.

Il faut dire que, pour certaines personnes de son entourage, la disparition de Gaston était une aubaine, leur permettant de profiter d'une pension et de jouir de son héritage. Comment l'ancien soldat va t'il réussir à récupérer ses biens et à reconquérir son amour de jeunesse ? C'est le sujet du téléfilm intitulé " L 'Oncle de Russie ", réalisé par Francis Girod pour France 3, dont le tournage s'est déroulé pendant le mois d'octobre 2005, à Sardent, dans la Creuse.

" Dans ce film, toutes les histoires se recoupent. La grande, la petite… ", explique le réalisateur, attablé en compagnie de ses comédiens et d'une poignée de journalistes invités sur le tournage, Francis Girod résume assez longuement et avec un réel intérêt, l'intrigue de cette fiction inspirée d'une histoire vraie. Face à lui, Claude Brasseur se montre discret, lançant parfois un regard bienveillant à celui qui lui offrit quelques-uns de ses plus beaux rôles, dans La Banquière (1979) ou encore L'Etat sauvage (1977).

" Claude avait un lourd passé dans mes films, et là, je voulais lui faire jouer un personnage sympathique du début à la fin ", confie Francis Girod. " Surtout, il me fallait un acteur qui ait pu vivre ça et qui soit encore séduisant, qui puisse emballer et assurer ".

Le comédien sourit. Pour lui, le tournage de ce téléfilm constitue aussi l'occasion de retrouver la comédienne Marie-José Nat, avait qui il avait tourné La Rue des prairies (1959), de Denys de la Patellière. On ne verra malheureusement pas les deux comédiens réunis ensemble sur le plateau ce jour-là. Mais ce rendez-vous manqué aiguise un peu plus l'impatience de découvrir ce téléfilm dont la diffusion est prévue dans le courant de l'année 2006.

Pour l'anecdote, le choix de Sardent comme lieu de tournage pour cet Oncle de Russie n'est pas tout à fait un hasard. Si ce petit village n'évoque rien de particulier, c'est le fief du cinéaste Claude Chabrol, qui y a tourné Le Beau Serge en 1959. Il y possède toujours une maison, qu'il a prêtée, pour les besoins de ce téléfilm, à son confrère et ami Francis Girod. En 2003, ce dernier s'était déjà installé à Sardent pour réaliser un documentaire… consacré à Claude Chabrol et à l'histoire de son premier film.



 






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