L’AFFAIRE

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L'AFFAIRE
un film de Sergio Gobbi 1994

Tous les soirs, le cérémonial recommence. Paul HASLANS s'habille difficilement, sans doute à cause des gants noirs qu'il porte jour et nuit. Il se cache d'une lumière trop claire et porte des lunettes noires. Il s'apprête donc à sortir pour une autre partie... une nouvelle partie. Paul est un joueur, un redoutable joueur de poker. Dans l'arrière salle d'un bar de Pigalle, il observe un à un les joueurs assis autour de la table de jeu. Des hommes aux visages creusés par la fatigue, aux regards froids comme des lames, pas des joueurs de cinéma. Pourtant ce soir là, un visage intrigue, un visage sans ambiguïté, ouvert, franc ; bref, pas à sa place. C'est Fabrice, la trentaine sportive, un sourire en bandoulière qui ne cache que très peu de choses et qui trahit trop ses émotions...

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REVUE DE PRESSE

Note d'intention de Sergio GOBBI concernant L'AFFAIRE

J'ai côtoyé dans ma vie des hommes et des femmes les plus différents les uns que les autres et dans les milieux les plus étranges, dont celui du jeu. Paul, le héros de "L'AFFAIRE" est l'amalgame de plusieurs de ces êtres que j'ai rencontrés.

Note d'intention de Sergio GOBBI concernant L'AFFAIRE

J'ai côtoyé dans ma vie des hommes et des femmes les plus différents les uns que les autres et dans les milieux les plus étranges, dont celui du jeu. Paul, le héros de "L'AFFAIRE" est l'amalgame de plusieurs de ces êtres que j'ai rencontrés. Je lui prête l'allure de "X", la psychologie de "Y", la déchirure de "Z", car nulle part ailleurs que dans le cercle restreint des joueurs de poker ne naissent et ne disparaissent des amitiés aussi fulgurantes, des sentiments aussi étranges et aussi irrationnels. Le jeu est une thérapie qui révèle aux plus talentueux les faiblesses des autres. Un regard, un geste, une confidence et vous devenez l'ami, le frère ou le bourreau qui donne l'estocade, la mise à mort, l'hallali.

 
Paul Haslans, personnage de fiction, a connu la réussite dans ses affaires, l'excitation des défis impossibles, le plaisir subtil d'affronter des milieux dangereux, puis le désarroi, la douleur, la prison. Mais tel le comte de Monte-Christo, il renaîtra de ses cendres encore plus fort. Ce qui fascine le plus chez Paul Haslans, c'est le contrat qu'il a passé avec sa propre solitude. Elle est devenue la plus fidèle des maîtresses, il sait que jamais plus avec elle, il ne connaîtra la déception.Ce qui m'a passionné dans l'écriture de "L'AFFAIRE" est la marginalisation volontaire de Paul Haslans à sa sortie de prison. Lui qui, dans sa jeunesse, a été un des chefs d'entreprise les plus brillants, après ses déboires, il n'a pas eu la force de revenir dans la lumière des affaires, il choisit plutôt la lumière artificielle des tables de jeu jusqu'au jour où il apprend l'injustice qu'il a subie. Là, il retrouve sa force, il retrouve la "gagne" et, tel Machiavel, il tisse une toile subtile pour reconquérir son empire.

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