LES RAISINS DE LA MISÈRE

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LES RAISINS DE LA MISÈRE
un documentaire de Ixchel DELAPORTE et Olivier TOSCER 2021librement inspiré du livre éponyme d’Ixchel Delaporte (Ed. du Rouergue)

Mondialement réputée pour ses grands crus classés et ses châteaux inscrits aux Monuments historiques, la région du Bordelais est une figure de proue de l’excellence à la Française. Mais cette carte postale idyllique a aussi sa part d’ombre. Le film donne la parole aux oubliés du monde des vins fins : les travailleurs de la vigne. Œuvrant dans des conditions de plus en plus précaires, mettant leur santé en péril, nombreux sont ceux qui refusent la fatalité et tentent de faire bouger les choses.
Un film de Ixchel Delaporte et Olivier TOSCER

Produit par Adam Leibovitz et Jean-François Lepetit

Avec la participation de France Télévisions – Public Sénat - CNC



Musique : Christophe de Pinho

Image : Léo Monnet

Son : Olivier Etienne - Bertrand Pujol - Florent Blanchard

Montage : Benoît Alavoine

Voix du commentaire : Valérie Dréville

Année de production : 2021

Durée : 54 mn 24s

Images du film

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REVUE DE PRESSE

La Croix
La face cachée des grands crus de Bordeaux

C’est l’envers d’un décor prestigieux. Sa partie invisible. Les grands crus de Bordeaux, châteaux achetés à pris d’or par des […]

Sud-Ouest
Avec le petit peuple du vignoble bordelais

France 3 diffuse ce soir un documentaire sur la situation précaire des travailleurs de la vigne des grands crus du […]

Télérama
les raisins de la misère

Sauternes, pauillac, saint-émilion… Autant de références de grands crus mondialement connus et représentant un certain art de vivre à la […]

TéléObs
les petites mains des grands crus

Saint-Emilion, Pauillac, Sauternes… Autant de villages du Bordelais mondialement célèbres pour leurs grands crus. Mais, derrière les grilles des châteaux, […]

Télé-Loisirs
Les raisins de la misère

D’incroyables révélations sur la précarité de ces ouvriers et des combats héroïques de ces petites mains du raisin. Le contraste […]

Télé 7 Jours
les raisins de la misère

La région du Bordelais, figure de proue de l’excellence française, a sa part d’ombre. Ce film donne la parole aux […]

La Croix

La face cachée des grands crus de Bordeaux

C'est l'envers d'un décor prestigieux. Sa partie invisible. Les grands crus de Bordeaux, châteaux achetés à pris d'or par des multinationales du luxe, des assurances, du BTP, grandes fortunes qui ne savent plus où placer leur argent, exploitent une main-d'œuvre saisonnière et à l'année qui reste cachée. Mais sans ces travailleurs de la vigne, aucun domaine ne pourrait subsister.

L'art de vivre, tant vanté, associé aux grands vins, déploie une image avantageuse du goût, de distinction et de classe. Il dissimule surtout une réalité peu reluisante. Selon les auteurs de ce documentaire édifiant, Ixchel Delaporte (déjà auteure d'un livre sur le sujet aux Éditions du Rouergue) et Olivier Toscer, 60 000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté et dans des conditions indignes de précarité, dans le triangle délimité par Saint-Émilion, Pauillac et Sauternes. À Pauillac, le "lumpenprolétariat" de la vigne campe dans une déchetterie.

Premier employeur en Gironde, le secteur viticole et de l'œnotourisme attire quatre millions de visiteurs par an. La route de l'estuaire vers le Médoc qui longe les plus belles propriétés de la région s'affiche comme un fastueux trompe-l'œil. Les sociétés lointaines qui en sont désormais les propriétaires font appel à des entreprises de sous-traitance qui déshumanisent le travail d'entretien et de surveillance de l'or rouge. Ces multinationales vendent du rêve et consolident ce "couloir de la pauvreté", en employant trois fois plus d'intérimaires que de permanents.
Ces fourmis démunies réclament maintenant considération et dignité. Conscientes de n'être que des outils interchangeables, elles commencent à relever la tête et exigent leur dû. Leur lutte demeure feutrée mais le vent tourne. Certaines associations lancent l'idée d'apposer un label de charte sociale sur les étiquettes. Sous le velouté des grands crus fermente le vinaigre de la révolte.

Jean-Claude RASPIENGEAS
Sud-Ouest

Avec le petit peuple du vignoble bordelais

France 3 diffuse ce soir un documentaire sur la situation précaire des travailleurs de la vigne des grands crus du Bordelais. Passionnant et dérangeant.

Sur la route des vins du Bordelais, tout semble respirer le luxe et le calme. Mais la réalité est tout autre quand on arpente les vignes à hauteur des femmes et des hommes qui y travaillent. Derrière les belles entrées, il y a des problèmes de rémunération, de considération envers ces petites mains qui ont décidé de faire valoir leur rôle et être reconnu à leur juste valeur.
Et le constat de départ est affligeant : selon les statistiques officielles, la population la plus démunie est concentrée dans la zone des grands vignobles. Le long de la très touristique route des châteaux, vivent sous le seuil de pauvreté pas moins de 60 000 personnes. Assez étonnant, ce couloir de la pauvreté se superpose parfaitement à la carte des grands crus. Les chiffres sont là et on ne peut les contester. D'un côté, les vignobles célèbres dans le monde entier, dont les propriétaires sont LVMH, Lalique, Axa, Rothschild, Auchan, Chanel, Dassault ou encore François Pinault, vendant du rêve, et de l'autre, des travailleurs de la vigne dont les conditions de travail sont peu enviables. Deux mondes qui ne se côtoient jamais. Ce film n'élude pas les conditions sanitaires des travailleurs de la vigne comme l'utilisation des pesticides. L'autre souci souligné est la taxation des grands crus considérés comme exploitation agricole ce qui ampute fortement l'argent revenant aux communes les hébergeant.

"Un film équilibré"
Documentaire à charge ? Ixchel Delaporte s'en défend : "Je pense que ce film est équilibré car il donne la parole à tout le monde, à des directeurs des grands châteaux, à un ancien syndicaliste, à des viticulteurs modestes, au président du Conseil Interprofessionnel du vin de Bordeaux et au maire d'une commune médocaine. C'est la première fois à la télévision que l'on aborde le sujet de la précarité dans le milieu du vin dans le Bordelais. Je trouve normal de donner plus largement la parole aux gens qui travaillent, se bougent sur le terrain et essaient d'aider ceux qui triment, plutôt qu'aux grand crus qui savent déjà très bien faire leur communication.

Jean-Michel SELVA
Télérama

les raisins de la misère

Sauternes, pauillac, saint-émilion... Autant de références de grands crus mondialement connus et représentant un certain art de vivre à la française. La route des châteaux dans la région du Médoc, par exemple, est l'une des plus belles routes des vins au monde. Un prestige qui cache cependant une triste réalité que décrit si bien ce documentaire sur l'univers de la filière vitivinicole.

Derrière les parcs et les belles bâtisse, en plus d'un usage considérable des pesticides, il ya de nombreux problèmes de rémunération et de considération des ouvriers. L'enquête est une adaptation à l'écran de l'ouvrage éponyme de la journaliste Ixchel Delaporte, qui montre comment les grands crus sont devenus une branche de plus des multinationales de l'industrie du luxe, avec toutes les conséquences sociales et économiques désastreuses qui l'accompagnent.

À partir, des années 2000, apprend-on, les groupes financiers ont racheté toutes les terres auparavant tenues par les paysans, si bien qu'il n'y a presque plus de petits viticulteurs dans la région des grands vignobles. Résultat, aujourd'hui environ soixante mille personnes y vivent en dessous du seuil de pauvreté. Un monde de misère, peu visible mais très présent, auquel le film donne de l'écho. On s'aperçoit, indigné, à quel point le vin est entré dans l'ère du business international, du marketing et des produits dérivés. Les images dévoilent des châteaux ressemblant davantage à des showrooms de grands couturiers qu'aux domaines d'autrefois.

Raoul Mbog
TéléObs

les petites mains des grands crus

Saint-Emilion, Pauillac, Sauternes... Autant de villages du Bordelais mondialement célèbres pour leurs grands crus. Mais, derrière les grilles des châteaux, devenus de véritables entreprises du luxe, la réalité est moins reluisante. De la pointe nord du Médoc jusqu'à Agen, la carte de ces prestigieux vignobles correspond à ce que l'on appelle le « couloir de la pauvreté », 240 kilomètres de long et 40 kilomètres de large où 60 000 personnes, pour la plupart des travailleurs de la vigne, vivent en situation de précarité. Un paradoxe sur lequel la journaliste Ixchel Delaporte décide d'enquêter. Son ouvrage, « Les raisins de la misère », est publié en 2018 aux éditions du Rouergue. Dans ce documentaire adapté de son travail - coréalisé avec Olivier Toscer -, elle revient sur le contraste entre ces deux univers qui cohabitent sans jamais se rencontrer. D'un côté, des propriétés appartenant aux dix plus grandes fortunes de France – parmi lesquelles Bernard Arnault (LVMH), Alain et Gérard Wertheimer (Chanel), Gérard Mulliez (Auchan), Dassault, François Pinault (Kering) – dans un secteur qui génère chaque année plus de 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires à l'exportation. De l'autre, des travailleurs saisonniers, intérimaires embauchés par des prestataires de service, anciens ouvriers viticoles aux pensions dérisoires... Le film offre une tribune à ces invisibles, parfois venus de l'étranger, qui triment dans des conditions de plus en plus précaires. Loin de bénéficier d'un quelconque « ruissellement », certains survivent dans des camps de fortune, d'autres vont jusqu'à s'installer dans une déchetterie, comme à Pauillac. En contrepoint, la parole est donnée à ceux qui défendent ces maisons prestigieuses. David Bolzan, directeur du Château Lafaurie-Peyraguet, voit ainsi d'un bon œil l'arrivée de nouveaux actionnaires qui « amène des possibilités de développement ». Particulièrement bien équilibré, le documentaire met aussi en lumière tous ceux qui tentent de faire bouger les lignes pour que le petit peuple de la vigne, indispensable à la fabrication du bon vin, ne soit plus le laissé-pour-compte de ces fleurons du luxe français.

Hélène Riffaudeau
Télé-Loisirs

Les raisins de la misère

D'incroyables révélations sur la précarité de ces ouvriers et des combats héroïques de ces petites mains du raisin. Le contraste est saisissant entre le monde du luxe des grands crus classés dans le Bordelais et celui des travailleurs de la vigne. Ils ne se croisent pratiquement jamais. L'aide que leur apporte Marie-Lys Bibeyran et Hélène Delmouly réconforte. Quant à Dominique Fédieu, maire de Cussac-Fort-Médoc et viticulteur bio, il est le rayon de soleil et d'espoir de ce document.

Mondialement réputée pour ses grands crus classés, la région du Bordelais est une figure de proue de l’excellence à la Française. Mais derrière cette carte postale idyllique, il y a les oubliés du monde des vins fins : les travailleurs de la vigne. 60 000 vivent sous le seuil de pauvreté le long de la route des châteaux et des grands vignobles. Certains refusent la fatalité, telle Marie-Lys Bibeyran, et tentent de faire bouger les choses.
Télé 7 Jours

les raisins de la misère

La région du Bordelais, figure de proue de l'excellence française, a sa part d'ombre. Ce film donne la parole aux oubliés du monde des vins fins : les travailleurs de la vigne.

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