THE WAY BY VIAN’S

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THE WAY BY VIAN’S

Boris Vian is a timeless figure. Now, for the first time, his partner Ursula Kübler has agreed to talk about the man himself, a charming, mischievous, loving figure. She introduces us to the Cité Véron apartment and terrace, still just as he left them, and conjures up images of Vian enjoying a drink with neighbours Jacques and Jacqueline Prévert under the windmill sails of the Moulin Rouge. Above all, she conveys his great love of women, words, jazz and life in all its most intense, celebratory aspects. Boris Vian has charmed generations of “young girls in flower” with “Froth on the Daydream” or “Mood Indigo”, a book that many see as the most enduring of romantic novels. He has also won over many other readers with “Autumn in Peking", “Red Grass", “Heartsnatcher" and “I Spit on your Graves". Apart from his books, he wrote more than 500 songs, opera libretti, plays, poetry and articles. Ten years of waltz, swing, tango, love... and then death on the 23rd June, 1959, fifty years ago © Boris Vian picture : Rights reserved

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THE WAY BY VIAN’S

REVUE DE PRESSE

France 5
Entretien de Pouchain et Yiou - site France 5-744

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Boris Vian :-745

Boris Vian : "À mes moments perdus, j’écrivais" À l’occasion des 50 ans de la disparition de Boris Vian, le […]

Magazine France 5 n° 24 du 6 au 12 juin 2009
DU COTE DE CHEZ VIAN-740

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France 5

Entretien de Pouchain et Yiou - site France 5-744

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Boris Vian :-745

Boris Vian : "À mes moments perdus, j'écrivais"





À l'occasion des 50 ans de la disparition de Boris Vian, le 23 juin 2009, plusieurs documentaires racontent l'inénarrable auteur aux multiples talents. France 5 ouvre le bal avec "Du côté de chez Vian", qui convoque images d'archives inédites et nombreux témoignages de proches pour dresser le portrait du Vian musicien et du Boris au coeur fragile.


Cigarillo au bec, casquette, voix et silhouette reconnaissables entre toutes, c'est Jacques Prévert qui donne le ton. Celui de l'hommage, de l'amitié et du coeur. Ce coeur "révélateur, qui lui en fit voir de toute les couleurs". Qui l'a lâché, à grand coup de cuivres. "Chaque souffle dans ma trompette abrège mes jours", écrivait Vian. Mais chaque note endiable les nuits germanopratines de l'après-guerre, fondues de jazz, avides de vie et au coeur desquelles Boris Vian, accompagné de ses frères, orchestrait les soirées du Tabou.


À l'écran, sans larmes, les amis pleurent "un être douloureux" (Juliette Greco), "discret" (Georges Moustaki) qui "transpirait la mélancolie" (Serge Rezvani). En fond sonore, la BO est pourtant celle de sa vie, tellement jazzy. Et puis soudain, le voilà, roublard. Front proéminent, nez imposant, lèvres charnues, regard braque, pénétrant. Séduisant. "Are you a jazz fan ?" interroge la journaliste. "Oh yes". Fanatique ajouterait-on à considérer le regard halluciné. "Et puis vous avez été écrivain...". Il corrige : "D'abord ingénieur, il me fallait un diplôme sérieux pour pouvoir dire des bêtises." On savoure, on jubile, on boit du petit lait. "Mais j'écrivais à mes moments perdus." Qui n'était pas né à la grande époque de Saint-Germain des Prés s'interroge. Bien sûr Le Déserteur , bien évidemment On est pas là pour se faire engueuler et forcément La Complainte du progrès . Mais quoi ! Le génial manipulateur des mots, l'auteur fétiche de l'adolescence, de l'enfance qui ne veut jamais basculer, n'était pas avant tout un écrivain ?


C'est ce que nous fait (re)découvrir ce documentaire, basé sur les témoignages des proches donc, et exclusivement axé sur le Boris Vian musicien. Ingénieur, journaliste, traducteur, écrivain, directeur artistique, pataphysicien... Multiple mais d'abord musicien. Ou, pour être exact, avant tout jazzman. Amis et épouse - la dernière, Ursula Vian Kübler - nous offrent leurs souvenirs et convoquent un "mirage indéfinissable" (Michel Piccoli), "révélateur de crétinisme" (Jean-Christophe Averty). Un génie mais un homme malade, jamais remis d'une fièvre typhoïde doublée d'une angine mal soignée. Le 23 juin 1959, il en mourut. En pleine projection de l'adaptation de J'irai cracher sur vos tombes . Adaptation dont il ne voulait pas et roman à lire absolument qui, peut-être, scella le malentendu avec les hautes sphères littéraires. Paru sous le désormais célèbre pseudonyme de Vernon Sullivan, le livre rencontre son public, énorme, mais sera interdit par le ministère de l'Intérieur. "Une fêlure" pour Boris Vian dont l'oeuvre foisonnante ne rencontra pas le même succès que le livre de Sullivan. Gallimard refusa même de publier L'Arrache coeur . On comprend alors que le sien l'ait lâché justement ce 23 juin 1959.


http://www.lepoint.fr/culture/2009-06-10/television-boris-vian-a-mes-moments-perdus-j-ecrivais/249/0/351118





Magazine France 5 n° 24 du 6 au 12 juin 2009

DU COTE DE CHEZ VIAN-740

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