Maud Baecker : “J’ai adoré être dans la peau d’une flic”

Maud Baecker : “J’ai adoré être dans la peau d’une flic”

L’actrice popularisée par Demain nous appartient signe ici son premier rôle pour France 3. Son personnage enquête à Marseille sur le meurtre d’une jeune femme qui faisait partie d’une chorale. Interview.

Quel souvenir gardez-vous de ce tournage ?

Maud Baecker : On a commencé deux jours avant le début du premier confinement et on n’a pu reprendre que fin juin début juillet ! Donc pour être raccord avec les premières scènes d’extérieur, nous avons dû garder les vêtements chauds, les vestes en cuir… J’étais en bottines. Je peux vous dire qu’on avait très chaud !

Dans quel état d’esprit étiez vous à ce moment-là ?

Tout reprenait vie ! On était quelques semaines à peine après le déconfinement, et on sentait beaucoup d’énergie dans les rues, dans les bars…C’était très stimulant pour le tournage. C’était la première fois que je tournais avec Nicolas Marié, que j’admire depuis toujours. En plus, c’est le père de la meilleure amie de ma sœur. C’est un grand homme et un grand acteur qui tire l’équipe vers le haut par son exigence.

Son personnage, Louis Kléber, n’est pas commode avec vous. Et le vôtre aussi a son caractère. Comment définiriez-vous les rapports que vos deux personnages entretiennent ?

Au début, Caroline, mon personnage, ne sait pas quoi penser de lui. Elle se demande si ce flic qu’on lui impose ne va pas lui «piquer» sa place. Ils se titillent sous couvert de bienveillance. Chacun se révèle en fait à l’autre au cours de l’enquête.

Et quel effet cela fait-il d’être dans la peau d’une «flic» ?

J’ai adoré ça ! J’aime être surprise par de nouveaux rôles. On est loin de ce que je suis dans le feuilleton Demain nous appartient. Cette enquête est l’occasion d’évoquer des sujets de société.

Est-ce important pour vous?

Très. Il est notamment question de l’homophobie, des pressions familiales et religieuses qui pèsent sur les jeunes homosexuels. J’espère que des intrigues comme celle du téléfilm susciteront une réflexion.

Entretien Frédéric Jarreau