UN 8 JUILLET A SÉVILLE

UN 8 JUILLET A SÉVILLE

« Pour le spectateur, la première qualité du documentaire d’Emilio Maillé est de confronter la mémoire idéalisée de cette soirée avec sa réalité. L’étonnement commence dès l’arrivée des joueurs au stade…

Mais la plus belle part du film tient dans les souvenirs des joueurs et de leur entraîneur, Michel Hidalgo, réunis, vingt ans après, sur la pelouse du stade Sanchez Pizjuan… »

(Libération, samedi 6 Juillet 2002)

 

« Les seuls grands absents de ce documentaire exceptionnel sont Platini et Tigana. Peut-être n’ont-ils pas souhaité revenir sur une blessure pas tout à fait cicatrisée ? »

(Le Parisien, samedi 6 Juillet 2002)

 

« Vingt ans après, Charles Corver, l’arbitre, exprime pour la première fois ses regrets, tout en confirmant « n’avoir rien vu », et pour cette raison, avoir accordé le bénéfice du doute à Schumacher ».

(VSD, jeudi 4 Juillet 2002)

 

« Sur le banc, je disais à des joueurs : « c’est bizarre, le gardien me paraît énervé ce soir.

On le sentait excité et même violent dans se interventions…Je me suis dit qu’il ne faudrait pas l’approcher de trop près.. ».

(Patrick Battiston, juillet 2002)

 

« Ce match, c’est comme une braise, il suffit de souffler dessus pour la raviver… »

(Alain Giresse)

 

Durant ma carrière, je ne me suis pas ménagé. J’ai eu les doigts, le nez cassé, les côtes, des commotions cérébrales, j’ai été touché à la carotide… Je suis dur, mais surtout avec moi-même. Si cette balle devait être rejouée aujourd’hui, je m’avancerais de la même façon qu’en 1982… Je suis désolé pour ce qui passé ensuite“.

(Harald Schumacher)

 

Je n’étais pas bien placé, j’étais dans l’alignement des joueurs. Je pensais que c’était une action totalement involontaire, sans intention de blesser Battiston. Plus tard, en regardant le ralenti depuis l’arrière du but, j’ai changé d’avis“.

(Charles Corver, arbitre)