Silence, on tourne dans les vignes de grande-champagne

Silence, on tourne dans les vignes de grande-champagne

Il a été rebaptisé, pour l’occasion, le domaine des Hauts-Laurent. À Lignières-Sonneville, le château de Fontpinot, luxueuse propriété de la maison Frapin, accueille un tournage depuis jeudi. Celui des « Mystères des Majorettes », qui a démarré le 26 août à Echillais. Après avoir posé leurs caméras à Brouage, site classé parmi les Plus beaux villages de France, Saint-Pierre-d’Oléron ou encore Dolus, les équipes ont migré vers l’intérieur des terres. Une séquence a été enregistrée mercredi au Select, la boîte de nuit angoumoisine. Dernière étape en Grande-Champagne, où le tournage s’achève aujourd’hui. Le synopsis du film ? Le cadavre d’une majorette est découvert dans la glacière de Brouage. « La glacière étant située sur un domaine viticole, les propriétaires du château deviennent suspects… d’autant que la victime était la petite amie du fils », explique le réalisateur Lorenzo Gabriele, qui a déjà travaillé pour « Les mystères du Bois-Galant ». Pour interpréter le duo d’enquêteurs : Isabelle Vitari (« Seconde chance », « Nos chers voisins ») et Alexandre Varga (« Alice Nevers : le juge est une femme » et « Candice Renoir »).

Mais dans la vraie vie, la glacière de Brouage n’est pas plantée au milieu des vignes, comme il est écris dans le scénario. Il a donc fallu reconstituer le monument dans le vignoble de la maison Frapin. « Une réplique exacte », explique Pascal Lamargot, directeur de la production. La structure a été conçue par les Compagnons du tour de France dans un atelier d’Angoulême. Elle a ensuite été assemblée sur place. Et hier, elle a « bluffée » le maire de Brouage, en visite sur le tournage. « Même la mousse est identique », s’est amusé Jean-Marie Petit. « L’idée, c’est que Brouage puisse s’en servir. Sinon, nous allons simplement la démolir », indique Pascal Lamargot. Mais il va falloir faire vite. Dans le vignoble, les vendanges doivent démarrer lundi.

À noter que le téléfilm a reçu l’aide du département de la Charente-Maritime et de la région Nouvelle-Aquitaine. 60 techniciens, dont une quarantaine de locaux, y ont participé. 300 figurants y ont également pris part. Les retombées économiques sont estimées entre 700 000 et 900 000 euros.

Julie Pasquier