Le cinéma et la littérature connaissent deux sortes de héros : le “Centrifuge” et le “Centripète” : celui qui cherche et celui vers lequel tout converge ; le Détective, le Cow-boy et la femme Fatale, Lancelot et Citizen Kane. Natalia (Sandrine Bonnaire) a la particularité d’être une héroïne des deux types : elle court à la poursuite d’elle-même et de sa liberté tout en étant le centre des regards et des convoitises.
Revue de presse
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19 juin 2015
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Le désir d’un film est impalpable. Il surgit d’impressions : un visage, un lieu peuvent suffire à donner l’impulsion. Mais reste ensuite à forcer le réel pour obtenir qu’il délivre la fiction.
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“Il y a une question à laquelle on aimerait n’avoir jamais à répondre : pourquoi ce film ?”
Tôt ou tard cependant – et cela semble vraiment inévitable – le moment vient, et alors on s’échine à trouver une réponse. -
« Une Vieille Maîtresse », c’est la parabole d’une liaison qui semble passée, et dont on mésestime la force car on la croit usée par la durée ; -lorsqu’elle n’est qu’un volcan très momentanément endormi.
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On a parlé de Jallel, pendant de longues rencontres, ce qui était une manière de se découvrir l’un l’autre, de faire se rencontrer nos deux visions des choses. Abdel m’a vite fait comprendre qu’il ne voulait pas un jeu prémédité, trop conscient de ses effets. Il voulait qu’au contraire je puisse me libérer le corps et l’esprit et m’ouvrir aux différentes sensations que pouvaient éprouver le personnage.
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Je préfère ne pas me prononcer sur la nature profonde de l’homme. Chacun de nous est-il susceptible de virer dans certaines conditions ? Ce serait trop effrayant, je n’arrive pas à l’imaginer, et pour ce qui me concerne, je me vois mal devenir un bourreau. Je pense plutôt que le bien et le mal coexistent en chaque homme à des degrés divers, mais que le bien finit par triompher. Sinon, nous ne serions pas là.
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J’ai toujours travaillé en pensant au cinquième personnage du film : le public. J’aimerais jouer avec les spectateurs. Chambre à Part ne se réduit pas à une histoire de ménage à quatre. Chaque personnage engendre une foule d’émotions.
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La Révolution Culturelle, dans sa dimension tragi-comique, sans jugement, avec seulement une immense compassion pour les personnages que j’ai créés.
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19 juin 2015
Vous êtes avant tout un producteur de films de fiction. Qu’est ce qui a guidé votre envie de produire un documentaire et de choisir un sujet lié à une actualité aussi brûlante ? Je pense que la réalité dépasse toujours la fiction. J’ai été extrêmement frappé par la vaste entreprise de manipulation à laquelle s’est […]
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Cette expérience fait évidemment partie de celles que l’on est pas prêt d’oublier et de celles aussi qui nous donnent de mauvaises habitudes par rapport à l’extrême exigence d’un réalisateur qui pousse vos limites et ne se contente pas de recevoir ce que vous avez à lui donner, sans chercher à aller plus loin.
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