Dien Bien Phu est une défaite. La plus grande défaite militaire française outre-mer depuis Montcalm devant Québec en 1759. Je n’ai aucun goût pour les défaites. Je connais trop le cortège de honte, d’humiliation, d’amertume, de désespoir, de lâche soulagement aussi, qui les escorte. Cela n’était pas mon propos en faisant ce film, croyez-moi. Non, Dien Bien Phu, c’est autre chose.
Revue de presse
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La Révolution Culturelle, dans sa dimension tragi-comique, sans jugement, avec seulement une immense compassion pour les personnages que j’ai créés.
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Raconté sur le ton de l’ironie perverse par un apprenti dragueur repenti, “Confession d’un dragueur” met en scène, à travers la drague et les femmes, la collision de deux mondes…
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19 juin 2015
Pour moi, ce film était un défi d’acteur et d’homme. Le scénario était complexe, les textes élaborés au point que je ne pensais pas être capable de les dire – le français n’est pas ma langue maternelle. Mais Catherine m’a fait confiance et cela m’a motivé. Jouer m’a toujours intéressé, même dans des productions X.
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19 juin 2015
J’ai toujours travaillé sur des films de silence, de non-communication, avec très peu de dialogues, pratiquement pas de musique. Je désire aborder aujourd’hui un sujet qui est entièrement construit sur la communication, un film de dialogues et de monologues. Il s’agit d’ailleurs d’une confession.
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19 juin 2015
Nous sommes face à un phénomène tout à fait nouveau en politique : pour la première fois, une administration, composée d’hommes issus d’une extrême droite chrétienne ultra-fanatique et des neo-conservateurs ont pris le contrôle complet de la politique étrangère américaine et sont aujourd’hui en train de refaçonner totalement les relations internationales.
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Je ne voulais pas tomber dans les pièges d’un ” film à idées “, qui dessert souvent les idées qu’il est censé défendre. Une lecture politique est bien sûr possible, mais elle ne fait pas le film. Je voulais vraiment ménager plusieurs niveaux de lecture, et que le film reste ouvert aux interprétations, dans une forme proche du conte arabe, qui illustre avant tout un certain plaisir de raconter.
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19 juin 2015
Le cinéma et la littérature connaissent deux sortes de héros : le “Centrifuge” et le “Centripète” : celui qui cherche et celui vers lequel tout converge ; le Détective, le Cow-boy et la femme Fatale, Lancelot et Citizen Kane. Natalia (Sandrine Bonnaire) a la particularité d’être une héroïne des deux types : elle court à la poursuite d’elle-même et de sa liberté tout en étant le centre des regards et des convoitises.
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Le désir d’un film est impalpable. Il surgit d’impressions : un visage, un lieu peuvent suffire à donner l’impulsion. Mais reste ensuite à forcer le réel pour obtenir qu’il délivre la fiction.
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19 juin 2015
Vous êtes avant tout un producteur de films de fiction. Qu’est ce qui a guidé votre envie de produire un documentaire et de choisir un sujet lié à une actualité aussi brûlante ? Je pense que la réalité dépasse toujours la fiction. J’ai été extrêmement frappé par la vaste entreprise de manipulation à laquelle s’est […]
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